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vendredi 7 octobre 2011

l'histoire de la musique

La musique existe depuis les temps les plus reculés, sûrement avant même l'époque de ses premières traces historiques. Il n'est pas de civilisation qui, tôt ou tard, n'ait développé son propre système musical ou n'en ait adopté un en l'adaptant à ses nécessités et à ses goûts.
L'histoire de la musique est l'étude de l'évolution de tous les types de musiques de toutes les régions du monde et de tous les temps.

Origines de la musique

Il est très difficile de dater, même approximativement, son origine. Le rythme et la mélodie sont toujours présents dans la musique et il est difficile de savoir lequel des deux fut le point de départ de cet art ancestral (chants, battements de mains, choc de pierres ou de morceaux de bois). On en trouve encore quelques traces de nos jours, dans des peuplades d'Afrique ou d'Amérique.
On ne peut avancer une date précise pour l'apparition de la musique. La musique est une forme d'expression. Au début, la musique des hommes qui vivaient sur Terre à ces époques lointaines n'était pas semblable à la nôtre. Les mélodies qu'ils inventaient traduisaient des sentiments, des émotions élémentaires. Le rythme leur donnait vie. La danse est la musique du corps et ils dansaient et martelaient le sol avec les pieds pour accompagner leur musique. Leurs danses consistaient entièrement en mouvements du corps et des bras, lents ou endiablés, doux ou violents, selon le sentiment exprimé1.
Leur musique pouvait être gaie ou mélancolique, leur tenir compagnie au travail ou à la guerre. Elle pouvait être violente ou douce. Elle pouvait aussi exalter leurs sentiments religieux par des incantations destinées à agir sur les phénomènes que ces hommes ne pouvaient s'expliquer, comme le vent, le tonnerre, la maladie… Elle sert également à communiquer avec les esprits, apaiser les démons, etc.
Certaines légendes vantent les vertus de la musique, tantôt maléfique, parfois bénéfique. Ainsi la légende d’Orphée, dont la femme, Eurydice, fut mordue par un serpent le jour même de ses noces. Orphée descend alors aux Enfers, et charme par la douceur de son chant les divinités infernales qui lui rendent son épouse.
Mais il n'existait alors aucune règle. C'est alors en Chine que l'on a retrouvé les premières traces de théorie musicale, qui dateraient d'environ dix siècles avant Jésus-Christ. Cette musique est inséparable de la poésie et de la danse, pour certains sages elle exprimait l'équilibre entre le ciel et la terre. Une gamme avait été aussi inventée, comportant cinq notes, qui se succédaient de quinte en quinte ascendante, en partant de fa. Chaque note avait valeur de symbole : la première représentait un prince, la deuxième un ministre, etc. Bien après, apparut une autre gamme de sept notes, elle est semblable à celle que nous utilisons aujourd'hui. Ces deux gammes sont encore utilisées en Chine.
Le poète chinois Liù-Wei raconte que selon la légende, 2 500 ans avant notre ère sous le règne de l'empereur Hoang-Ti, ce dernier chargea un maître de musique à la Cour d'une mission difficile: lui ramener le secret du chant des oiseaux qui vivaient dans une région reculée où les oiseaux chantaient comme nulle part ailleurs. Le maître partit immédiatement et quand il revint, des mois plus tard, il avait avec lui douze flûtes qui correspondaient aux douze notes de la gamme chromatique. Cependant pendant des siècles les Chinois n'utilisèrent que des gammes à 5 notes ou pentatoniques, toutes basées sur les 12 notes de la gamme chromatique, par exemple fa dièse, sol dièse, la dièse, do dièse et ré dièse1.
Les Chinois de cette époque avaient déjà de nombreux instruments de musique à disposition comme des cloches chinoises et des tambours, des orgues à bouche, des flûtes, des cithare chinoises ressemblant à des mandolines et un luth primitif au son très doux fait d'une longue et étroite pièce de bois sur laquelle des cordes étaient tendues. Dès les temps anciens, la musique accompagnait toutes les cérémonies. Chanteurs, danseurs et instrumentistes participaient de façon importante aux cultes célébrés aux forces de la nature; plus tard, ces cultes furent dédiés à Bouddha et Confucius1.

La musique classique occidentale

En donnant une suite à la musique grecque ancienne et à celle de la Rome antique, la musique classique occidentale trouve son origine dans le chant chrétien diffusé par les communautés des premiers siècles. L'unification des rites fera évoluer la musique vers le chant grégorien, monodique et apparaîtra alors le premier système d'écriture musicale en occident.
La polyphonie interviendra dans les siècles suivants, qui nécessitera une écriture plus précise, mise en forme par le moine Guido d'Arezzo. La transmission de la musique populaire, des troubadours notamment, étant orale, seule la musique sacrée du moyen âge des écoles successives (ars antiqua et ars nova) parviendra jusqu'à nous. La pré-renaissance verra se développer essentiellement les écoles de musique franco-flamandes qui seront à l'origine de la théorie de l'harmonie.
Au XVIe siècle se produit l'un des événements les plus importants pour la diffusion de la musique : la création de l'imprimerie musicale. C'est aussi le siècle de la naissance du madrigal dont le représentant le plus important est Claudio Monteverdi qui sera également à l'origine de ce qui deviendra l'opéra. Le développement extraordinaire de la musique lors des siècles suivants aboutira entre autres aux compositions de Johann Sebastian Bach et d'Antonio Vivaldi pour la période baroque, de Mozart et Haydn pour la période classique.
Au début du XIXe siècle domine la personnalité de Ludwig van Beethoven. C'est la « saison du grand symphonisme allemand » et le XIXe sera aussi celle de l'opéra italien avec Gioachino Rossini puis Giuseppe Verdi, du romantisme pianistique avec Franz Liszt et Frédéric Chopin, et violonistique avec Paganini. C'est le siècle de la musique romantique.
À la fin du XIXe siècle le système harmonique est poussé jusqu'à ses limites notamment par Richard Wagner, Anton Bruckner et Gustav Mahler, tout comme le colorisme symphonique par Rimski-Korsakov, et aboutit à ce que certains appellent "la crise du système tonal", telle qu'elle ressort dans le prélude de Tristan et Isolde de Richard Wagner. Une révolution s'ensuit avec la création dans la deuxième décennie du XXe siècle, par Arnold Schoenberg et ses élèves, d'un nouveau système, le dodécaphonisme. C'est la période de la musique moderne, riche en innovations harmoniques et rythmiques, dont les plus grands représentants sont Igor Stravinsky, Bela Bartok ou Maurice Ravel.
La deuxième partie du XXe siècle voit l'émergence de la musique contemporaine, période dense d'expérimentations et de remises en causes, du sérialisme intégral de Pierre Boulez, au happening musicaux de John Cage, et les innovations de Karlheinz Stockhausen avec l'électronique. À partir de 1960, la diversité des courants musicaux s'enrichit considérablement, avec la musique répétitive des américains Steve Reich, Philip Glass, John Adams, l'école spectrale de Gérard Grisey et Tristan Murail, ou encore le courant postmoderne Arvo Pärt, Henryk Górecki.

Les musiques du monde
Au-delà de la culture musicale européenne, il existe d'autres cultures musicales, toutes aussi importantes mais qui nous sont peu familières. Elles utilisent parfois des systèmes et des échelles différentes des nôtres et les sons qu'elles produisent nous semblent parfois dissonants. Depuis des millénaires, d'autres musiques classiques existent de par le monde, avec des traités musicologiques et des pratiques savantes. Il est utile, pour mieux les connaître, d'en découvrir les origines et l'évolution.
Parmi les aspects mis en avant dans ces musiques, il y a :
  • un système référant gardien de la tradition au moyen d'une classification des modes (maqâm, râga, dastgâh, etc.).
  • une incursion du sentiment et de l'état émotionnel à produire ou induire
  • une division mathématique et complexe du rythme
  • un usage en fonction de l'heure du jour ou de la nuit, et en fonction de la date ou de la saison
  • un système tonal et modal, diatonique, ignorant de l'harmonie et usant de bourdon
  • un usage d'intervale microtonal variable divisant l'octave au-delà des douze notes chromatiques
  • un usage d'échelles variées (pentatonique, hexatonique, heptatonique ou mixte)
  • une grande part de l'interprétation laissée à l'improvisation
  • un usage d'instruments de musique complexes
  • une pratique soliste ou en petite formation
  • une transmission orale de maïtre à disciple
  • une pratique soutenue par des Cours royales
  • une coexistence de nombreux régionalismes formant un folklore vivant
  • une structuration sociale par la musique
  • une proximité avec la danse ou le théâtre
Il est difficile de dire où exactement la musique est née, et à partir de quel moment on différencie un cri d'un chant. On a retrouvé des instruments datant de la période préhistorique (flûte, lithophone). Mais la musique proprement dite, si l'on entend par là une organisation systématique d'un ensemble de production sonore à partir d'instruments divers, date elle de la civilisation sumérienne, soit environ -3000 avant J-C, en Mésopotamie. De là elle s'est propagée en Egypte. Il semblerait que dans le même temps la Chine, la Perse et l'Inde ont aussi développé une musique particulière. De là, suite aux influences égyptienne et indo-persane elle se serait propagée en Grèce et en Occident. Plus tard, ce sont les religions qui ont colporté la musique, notamment le Christianisme et l'Islam, mais aussi de manière plus discrète, le Judaïsme ou le Bouddhisme.

La musique africaine

On peut la scinder en deux sous-groupes : la musique nord-africaine ayant subi l'influence de la musique savante arabe et andalouse, et la musique noire-africaine qui n'a pas développé de musique savante et qui est restée très rythmique.

La musique nord-africaine

Article détaillé : Musique arabo-andalouse.
Article détaillé : Musique algérienne.
Article détaillé : Musique berbère.
Article détaillé : Musique égyptienne.
Article détaillé : Musique marocaine.
Article détaillé : Musique tunisienne.

La musique noire-africaine

Article détaillé : Musique de la République du Congo.
Article détaillé : Musique djiboutienne.
Article détaillé : Musique éthiopienne.
Article détaillé : Musique gabonaise.
Article détaillé : Musique ivoirienne.
Article détaillé : Musique malgache.
Article détaillé : Musique rwandaise.
Article détaillé : Musique sénégalaise.

La musique américaine 

La musique américaine des autochtones n'existe quasiment plus ; elle a été remplacée par celle apportée par les immigrants européens. Elle s'est ensuite métissée à la musique africaine à la faveur de la déportation massive des esclaves vers le nouveau monde. Au-delà de l'agrément ou de la lamentation, elle devient plus que jamais un mode de défi, d'échappatoire, de rébélion ou de contestation politique. La musique anglo-saxone ayant déjà été traitée, il reste à découvrir les musiques d'origines latines.

La musique latine[modifier]

Article détaillé : Musique latine.
La musique hispanique[modifier]
Article détaillé : Musique argentine.
Article détaillé : Musique bolivienne.
Article détaillé : Musique colombienne.
Article détaillé : Musique mexicaine.
Article détaillé : Musique péruvienne.
La musique lusophone[modifier]
Article détaillé : Musique brésilienne.
La musique caraïbe[modifier]
Article détaillé : Musique tropicale.
Article détaillé : Musique antillaise.
Article détaillé : Musique cubaine.
Article détaillé : Musique jamaïcaine.
Article détaillé : Musique portoricaine.

La musique amérindienne[modifier]

Article détaillé : Musique amérindienne.
Article détaillé : Musique inuite.

Qu'elle appartienne à une tribu ou à un empire ancien, la musique amérindienne se distingue par la multiplicité de ses variations régionales. Il n'y existe aucun système musical dédié, et l'instrumentation est relativement simple.

La musique asiatique[modifier]

Article détaillé : Musique asiatique.
La musique asiatique se caractérise par son ancienneté, sa richesse et sa complexité. De nombreux systèmes musicaux équivalents à notre musique classique s'y sont développés indépendamment les uns des autres, avec des modes et des échelles inconnus de nous. Des traités forts anciens y côtoient une tradition orale ininterrompue.

La musique arabe[modifier]

Article détaillé : Musique arabe.
Article détaillé : Musique irakienne.
Article détaillé : Musique jordanienne.
Article détaillé : Musique libanaise.
Article détaillé : Musique omanie.
Article détaillé : Musique palestinienne.
Article détaillé : Musique saoudienne.
Article détaillé : Musique syrienne.
Article détaillé : Musique yéménite.

La musique turque[modifier]

Article détaillé : Musique kazakhe.
Article détaillé : Musique kirghize.
Article détaillé : Musique ouïghoure.
Article détaillé : Musique ouzbèke.
Article détaillé : Musique turkmène.
Article détaillé : Musique turque.

La musique chrétienne ou hébraïque[modifier]

Article détaillé : Musique arménienne.
Article détaillé : Musique géorgienne.
Article détaillé : Musique hébraïque.

La musique indienne[modifier]

Article détaillé : Musique afghane.
Article détaillé : Musique bangladeshie.
Article détaillé : Musique bhoutanaise.
Article détaillé : Musique indienne.
Article détaillé : Musique népalaise.
Article détaillé : Musique pakistanaise.
Article détaillé : Musique srilankaise.

La musique indonésienne[modifier]

Article détaillé : Musique est-timoraise.
Article détaillé : Musique indonésienne.
Article détaillé : Musique malaisienne.
Article détaillé : Musique philippine.

La musique iranienne[modifier]

Article détaillé : Musique azérie.
Article détaillé : Musique iranienne.
Article détaillé : Musique kurde.
Article détaillé : Musique tadjike.

La musique sino-japonaise[modifier]

Article détaillé : Musique chinoise.
Article détaillé : Musique coréenne.
Article détaillé : Musique japonaise.
Article détaillé : Musique mongole.
Article détaillé : Musique tibétaine.

La musique thaïlandaise[modifier]

Article détaillé : Musique birmane.
Article détaillé : Musique cambodgienne.
Article détaillé : Musique laotienne.
Article détaillé : Musique thaïlandaise.
Article détaillé : Musique vietnamienne.

La musique océanienne[modifier]

Article détaillé : Musique océanienne.
Cette région isolée du reste du monde n'a guère connu de grands développements musicaux, du fait de l'absence de matériaux et techniques adéquats. Il n'y subsiste que peu de traditions originelles, en vertu de l'influence des colonisations européennes et des missionnaires chrétiens.
Article détaillé : Musique aborigène.
Article détaillé : Musique australienne.
Article détaillé : Musique calédonienne.
Article détaillé : Musique hawaïenne.
Article détaillé : Musique maorie.
Article détaillé : Musique polynésienne.

Les musiques religieuses[modifier]

Article détaillé : Musique religieuse.
Au-delà des frontières politiques ou culturelles, les religions ont développé des rituels complexes où la musique joue un rôle essentiel soit par rapport au divin, soit par rapport aux fidèles. Naturellement ces musiques ont conservé un caractère archaïque étant donné la très lente évolution des rites. Malgré certaines influences régionales, elles conservent les mêmes pratiques même loin de leur centre historique ou immergées dans une autre culture.
Article détaillé : Musique bouddhique.
Article détaillé : Musique chrétienne.
Article détaillé : Musique hindoue.
Article détaillé : Musique juive.
Article détaillé : Musique islamique.
Article détaillé : Musique shintoïste.
Article détaillé : Musique sikhe.

Les musiques populaires occidentales[modifier]

Article détaillé : Musique populaire.
Parallèlement aux versants savant et traditionnel, prennent une importance grandissante à partir du XXe siècle les différents genres musicaux populaires auxquels les moyens de communication de masse permettent une diffusion sans précédent.
Au début du XXe siècle, la musique occidentale a profondément changé, bouleversée jusque dans ses fondements. Ont aussi changé, grâce à l'invention récente de la radiophonie et du phonographe, les modes et les temps de l'écoute, à l'origine limitée aux concerts donnés dans des lieux spécifiquement dédiés comme les salles de théâtre, les clubs ou les domiciles privés. Elle commence d'une part à se créer un public potentiel plus vaste, qui apprécie des structures mélodiques et harmoniques plus simples, et d'autre part, jamais comme durant cette période historique il n'aura été aussi facile, pour qui veut jouer de la musique, de se procurer un instrument et d'apprendre à l'utiliser.
À ceci doit être ajoutée une seconde révolution, technologique également, l'invention du haut-parleur et de l'amplification audio qui permet de faire entendre ensemble des instruments qui ne pourraient l'être autrement, le son des uns étant couvert par celui des autres, comme par exemple une guitare, une batterie et un piano.
Ces nouvelles possibilités techniques offrent une occasion de développer de nouveaux moyens d'expression que la musique savante tarde à accueillir et que la musique populaire adopte sans problème, créant entre 1920 et la fin des années 1980 et, dans une moindre mesure, pendant les années successives, une floraison de nouveaux styles ou genres comme le jazz, le blues, le rock, la soul music, la musique pop, la musique funk, le metal, la fusion, chacun de ces styles se subdivisant ensuite en sous-genres. Naissent ainsi des personnages qui deviennent d'authentiques phénomènes médiatiques atteignant une popularité sans précédent (Frank Sinatra, Elvis Presley, Michael Jackson ou les Beatles par exemple).
Ces facteurs, ajoutés aux mutations sociales et économiques du monde occidental, font se développer d'une manière extrêmement importante les aspects commerciaux du phénomène musical : dans le courant du XXe siècle, la demande populaire de musique fait naître, en occident et dans le reste du monde, une véritable industrie musicale, aux dimensions et aux ressources gigantesques.

Le jazz[modifier]

Article détaillé : Histoire du jazz.
Le jazz est né aux États-Unis au début du XXe siècle, d'un mélange de musiques élaborées par les noirs américains. Ses ancêtres sont les work songs, chants de travail des esclaves africains et les chants religieux, negro spirituals et gospel, chantés dans les églises lors des cérémonies religieuses. Au début du XXe siècle, le blues se développe dans le Delta du Mississippi et est largement diffusé à partir de 1920 et le premier enregistrement de Mamie Smith.
Parallèlement, le ragtime apparait, style de piano incarné par Scott Joplin, musique syncopée influencée par la musique classique occidentale. Dans les années 1920, le stride se développe à Harlem. Héritier du ragtime, le stride introduit l'utilisation d'une pulsation ternaire, et la virtuosité des musiciens augmente, comme par exemple chez James P. Johnson. Le boogie-woogie se développe à la même époque à Chicago.
C'est à la Nouvelle-Orléans que l'on fait en général naitre le jazz, avec les formations orchestrales des « brass bands », mélange de marches militaires revisitées par les noirs américains et les créoles, qui privilégie l'expression collective. Le premier enregistrement de jazz voit le jour en mars 1917 par l'Original Dixieland Jass Band. Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre ragtime et jazz, mais ce sont Kid Ory, Sydney Bechet et surtout Louis Armstrong qui s'imposent comme les grands solistes des formations nouvelle Orléans, ce dernier ouvrant avec ses solos la porte à l'ère du Swing.
Considéré comme l'âge d'or du jazz, apparu vers les années 1930, le swing (ou middle jazz) se démarque du jazz Nouvelle-Orléans par un orchestre de plus grande taille, et privilégie les solistes au détriment de l'expression collective. C'est l'ère des big bands de Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller, avec un répertoire marqué par les compositions de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers... et les chansons de variété de Tin Pan Alley, qui forment l'ossature des standards de jazz. Les grands solistes de cette époque sont Coleman Hawkins et Lester Young.
Au début des années 1940 naît le bebop. Tempos ultra rapides, petites formations, virtuosité époustouflante, innovations harmoniques et rythmiques, la rupture est brutale et emmenée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk. L'intellectualisation du jazz par le bebop ne sera pas toujours bien perçu par le public et certains critiques, notamment Hugues Panassié en France sera particulièrement virulent contre cette nouvelle forme de jazz.
Vers les années 1950 apparaissent des évolutions au bebop, comme le cool et le Hard bop. Le cool et le jazz West Coast regroupent des évolutions du bop moins marquées par le rythme, et généralement faite par des blancs. Les four Brothers de Jimmy Giuffre, les innovations de Lennie Tristano et la collaboration entre Miles Davis et Gil Evans sont généralement regroupés sous cette bannière. Au contraire, le hard bop est plutôt un mouvement noir, visant à ré-introduire plus de soul et de blues dans le bop, et pour qui l'aspect rythmique est prédominant. Art Blakey, Horace Silver ou Sonny Rollins y participent. D'autres personnalités inclassables émergent: Bill Evans, Charles Mingus, Oscar Peterson...
À la fin des années 1950, les structures harmoniques et l'improvisation sont portées à leurs limites par John Coltrane. Emmenés par Coltrane et Ornette Coleman les musiciens bouleversent la structure musicale et les techniques instrumentales. La grille harmonique, le rythme régulier, et même le thème sont supprimés, au profit d'improvisations collectives, la prédominance de l'énergie, et l'utilisation de techniques non-conventionnelles: suraigus, growl, cris, slaps, « sons sales », voire bruitistes. c'est la naissance du free jazz. Les réactions des critiques à cette nouvelle forme de jazz sont féroces, et le public beaucoup moins nombreux à suivre cette musique nouvelle.
Dès les années 1960, et surtout les années 1970, s'amorcent des mouvements de fusion entre le jazz et d'autres courants musicaux, le jazz et la musique latine donne le latin jazz, mais surtout la fusion entre le jazz et le rock, le jazz-rock, qui remporte un grand succès. Les grandes figures en sont Miles Davis et le groupe Weather Report. Au même moment, la création de la maison de disquess ECM à Munich participe à la création et à la diffusion d'un jazz plus « Européen », aux sonorités plus feutrées et subtiles, inspiré par la musique classique, la musique contemporaine et les musiques du monde. Jan Garbarek, John Surman, Louis Sclavis, Kenny Wheeler en sont quelques représentants.

Le rock[modifier]

Article détaillé : Histoire du rock.

Le blues[modifier]

Article détaillé : Blues.

La soul music[modifier]

Article détaillé : Soul.

La musique pop[modifier]

Article détaillé : Pop.
Histoire de la pop

La fusion[modifier]

Article détaillé : Fusion.

La musique funk[modifier]

Article détaillé : Funk.
Des rythmes irrésistibles de James Brown à l'exubérance de Georges Clinton et autre Bootsy Collins, en passant par Prince,Michael Jackson ou Cameo, le funk est une sorte de grande famille musicale. Il est apparu dans les années 1960 et s'est répandue dans les années 1970. Ses racines puisent dans la soul et le rhythm'n'blues. Un style très dansant, parfois proche du disco, un dialogue basse et batterie souvent appuyé par une section de cuivres très dynamique ponctuant en contrepoint la mélodie principale. On a prêté au mot funk, employé d'abord par les jazzmen des années 1950, nombre de significations comme "se trémousser" ou "gigoter". Qu'importe, le funk est l'aboutissement logique de la soul music, mais plus dansant et résolument éloigné du gospel.
Wilson Pickett, avec le titre "Funky Broadway", est considéré par certains comme le premier chanteur funk. Mais c'est avec James Brown que ce mot prend toute sa valeur : un show incroyablement physique, un rythme rapide et des hurlements inimitables de "Mister Dynamite". Son immortel "Sex Machine" est sans doute l'un des premiers véritables tubes du genre. Le funk de l'époque est encore proche de la soul music et de ses racines rhythm'n'blues.
George Clinton avec Parliament et Funkadelic et leur "P.Funk" ou Sly And The Family Stone donneront à cette musique sons aspect excentrique, alors que des musiciens provenant du jazz, comme Herbie Hancock, Georges Duke ou The Breckers Brothers apporteront la sophistication.

Le metal[modifier]

Article détaillé : Heavy metal (musique).

Le rap[modifier]

Article détaillé : Rap.
Le hip-hop fait ses débuts aux Etats-Unis vers la fin des années 70. Cette musique est née dans les ghettos noirs américains à l'époque des Black Panthers. photo black panthers
En 1979, "Rapper's Delight" de Sugarhill Gang devient le premier tube rap dans le monde et notamment en France où le mouvement hip-hop touche la jeunesse des cités.
Au début des années 80, le mouvement prend son envol avec de grands rassemblements "bloc party" où s'affrontent danseurs, grapheurs, DJ et MC. Des stars commencent à naître comme les Run DMC, Grandmaster Flash ou Afrika bambaataa. La "zulu nation" se forme et le mouvement arrive jusqu'en France. A cette époque, le style musical est très funky et électronique avec des basses très lourdes, on sample déjà les tubes de James Brown et les scratches deviennent très fréquents.
En France, c'est avec l'apparition des radios libres que le rap commence à être radiodiffusé et en 84 des émissions télé voient le jour comme Hip-Hop sur TF1 présenté par Sidney. C'est grâce à cette médiatisation que le mouvement hip-hop devient populaire en France, qui devient déjà la deuxième nation rap. A cette époque, le rap français n'existe pas encore et tous les jeunes se portent plutôt vers la danse et les compétitions se font très fréquentes.
Aux Etats-Unis, le groupe Public Enemy redonne un second souffle au rap en 85-86 en délaissant le coté festif pour dénoncer les inégalités sociales et raciales. photo Public Enemy
A la fin des années 80, le rap français arrive avec les premiers freestyles de NTM, Assassin, Solaar en direct dans l'émission Deenastyle sur Radio Nova présentée par Dee Nasty. Le rap français commence à prendre de l'ampleur et des compil' comme Rappattitude permettent de révéler au grand public la 1ere génération de rappeurs français NTM, Assassin, Solaar, IAM, Ministère A.M.E.R. photo i am La médiatisation se poursuit avec Rapline sur M6 et la naissance de magazines comme l'Affiche et Get Busy. Le style est toujours américain qui domine largement dans tous les domaines du hip-hop.
Au début des années 90 c'est la véritable naissance du rap dans l'esprit plus revendicatif où les textes prennent une importance capitale. Le style musical évolue aussi et on assiste à la naissance des monstres sacrés comme le Wu-Tang Clan, Dr Dre, Snoop Dogg, NWA. Les rappeus français commencent, eux, à sortir leurs premiers albums et Mc Solaar réussit à intégrer le rap dans le paysage musical français par son style calme et poétique avec le tube "bouge de là". Les compilations se multiplient, notamment les cool sessions de Jimmy Jay et on voit arriver de nouveaux groupes de plus en plus nombreux.
En 1995-96, le rap américain change définitivement avec des artistes comme 2Pac, Notorious BIG, Coolio, KRS One, LL Cool J puis les Fugees, Nas, Jay-Z et la création de labels très puissants comme Death Row ou Def Jam. photo 2pac Le gangsta rap fait son apparition et l'ambiance devient plutôt malsaine, on parle de flingues et d'embrouilles, on donne dans l'égotrip et la guerre entre West cost et East cost éclate.
En France, par contre, le rap positif, léger et funky envahit la musique française avec MC Solaar,IAM, Alliance Ethnik, Ménélik, Réciprok, Doc Gyneco. Quelques-uns remportent même des Victoires de la musique. photo NTM Mais le rap hardcore n'est pas mort, loin de là, dans l'underground, NTM, Assassin ou le Ministère AMER témoignent de la dure réalité avec des textes très crus. D'ailleurs l'affaire NTM (prison+amende+6 mois d'interdiction d'exercer en France pour propos haineux envers la police) fait trembler l'opinion publique. C'est ce coté du rap français qui est apprécié des puristes. Entre le rap cool et le rap hardcore, une multitude de groupes font leur premiers pas grâce à des compils de plus en plus nombreuses : les Sages Poètes de la rue, Fabe, la Cliqua, timide et sans complexe, TSN ainsi que Cut killer qui sort une multitude de mix-tapes.
En 1997-98 le mouvement hip-hop a bien évolué, le graph et la danse ont presque disparu, les compétitions aussi et les textes sont plus revendicatifs, construits et parlent de la vie quotidienne. On assiste à une véritable explosion de rap dans le monde. En France, des labels se fondent, des crews se forment, on assiste à la naissance rap bizness qui fait des ravages aux Etats-Unis. Les artistes de l'ancienne école reviennent avec un nouveau style comme IAM et NTM donnant au rap français sa propre identité. Fini le temps où on copiait les américains. photo Fonky Family De nombreux nouveaux groupes apparaissent souvent par le biais de crews très puissants comme le Secteur Ä, le Côté Obscur ou Time Bomb : Arsenik, Hamed Daye, Fonky Family, 3ème œil, KDD, Oxmo Puccino, Lunatic, Expression Direkt, La Brigade. La radio Skyrock devient LA radio rap en France et va énormément participer à la promotion des nouveaux groupes.
Le rap français se divise alors en deux: le rap commercial qui passe partout et génère beaucoup d'argent et le rap underground qui sera même boycotté et qui ne rapporte presque rien mais où les MC aiguisent leur style qui plaît à la masse. Cette séparation souvent involontaire est symbolisée par Stomy Bugsy qui est passé du rap le plus harcore au rap le plus commercial. Mais ce ne sont pas les artistes qui dérivent, non, ce sont les maisons de disques qui (attirées par le bon filon du rap) sortent les titres les plus commerciaux des albums et véhiculent une image fausse de l'artiste. On assiste alors malgré les ventes et la popularité à une sorte de crise du rap. Les américains se tirent dessus et se déchirent au détriment de la qualité et de l'innovation tandis qu'en France le rap est kidnappé par les maisons de disques qui exploitent certains rappeurs pris dans l'engrenage du succès et de l'argent. C'est alors que les labels indépendants se forment et des groupes s'unissent contre cette médiatisation et ces maisons de disques qui tuent le rap. photo ideal J En même temps de très bons albums sortent comme le 4ème de NTM qui fait l'effet d'une bombe, comme les albums d'Arsenik, Ideal J, Busta Flex, Zoxea … . Des compils comme "Sad hill" et "ma cité va crack-er" relancent le vrai rap et réunissent des rappeurs célèbres et des inconnus de toute la France. Les concerts dans de grandes salles se multiplient démontrant le talent des rappeurs pour la scène. Le rap est maintenant ancré dans le paysage musical français et a forcé la porte de tous les foyers envers en contre tous, et des débuts de réticences se font sentir dans les hautes sphères. On assiste donc au boycott drastique du rap et à la censure, les concerts sont de plus en plus interdits et les rappeurs ont une mauvaise image. La mode est en train de passer et le rap peut se libérer.
En 1999, la nouvelle école lâche ses premières bombes épaulée par les anciens et par Skyrock (qui devient presque indispensable pour lancer un album). photo 113 On assiste au succès de Pit Baccardi, Freeman, La Brigade, 3ème œil, Bisso na Bisso, Saïan Supa Crew et bien sùr du 113 et de leur crew la Mafia k-1 fry. Le 113 réussit un exploit en étant littéralement adulé par les adeptes du rap et en même temps en remportant 2 Victoires de la musique. Le rap renaît ici et outre atlantique où la guerre coast to coast (ayant entraîné la mort de 2Pac et de BIG) est terminée, l'avancée se poursuit vers le nouveau millénaire qui promet d'être riche en albums de qualité. Terminé le temps où on enregistrait dans des caves sur des vinyles de James Brown ; aujourd'hui, on enregistre en studio avec des productions musicales d'aussi bonne qualité que les textes. Certains anciens du rap ont même leurs propres studios et produisent des instrus déchirantes pour les autres comme Dr Dre, RZA, Akhenaton… . La communauté rap contrôle entièrement la sortie des disques du concept à la distribution. Le rap est le style musical le plus libre et indépendant.
En 2000, il devient facile de faire du bon rap, les portes sont ouvertes, les anciens ont créé des labels pour produire les nouveaux et le rap est la musique la plus appréciée chez tous les jeunes. Le rap commercial disparaît et les rappeurs sont de plus en plus indépendants. Le rap est populaire dans le monde entier et d'autres pays s'y mettent comme l'Angleterre, le Canada, l'Allemagne, la Belgique, le Suisse et les pays d'Afrique (notamment l'Algérie et le Sénégal). Le nombre de rappeurs augmente d'autant plus que chaque membre de groupe sort en solo et se met de plus en plus à la production. photo Sniper Etant donnée l'ampleur du phénomène, il devient impossible de citer les bons albums et tous les groupes mais une chose est sure : les productions sont d'une qualité exceptionnelle et la progression continue, chaque album est mieux que le précédent.
En 2002, la carte du rap français et américain est établie, il n'y a plus de nouveaux crews, les artistes du moment sont dans l'underground depuis longtemps et les quelques nouveaux sons intègrent les grands crews. Par contre, c'est au niveau du son que le rap évolue, les instrus deviennent plus électroniques et s'accélèrent. Les textes deviennent plus incisifs et portent moins de messages. La violence est plus présente et il semblerait que le rap français se dirige vers le gansta rap comme les américains il y a 10 ans tandis que ces derniers entrent dans une phase plutôt "star system" où les rappeurs génèrent des millions et prennent en peu la grosse tête et sombrent dans le décadence à l'image de nombreux clips.
Alors que le rap français paraît bien lancé, on commence à entendre parler de guerre et d'histoires de fric. Skyrock qui était la seule radio à oser passer du rap à l'époque et qui a énormément aidé certains artistes commence à dériver en favorisant les artistes qui vendent. Heureusement elle se rattrape la nuit en laissant libre antenne aux artistes.

Les musiques métissées[modifier]

Autre phénomène récent et populaire, la conjonction au sein d'une même musique de plusieurs courants (jusque là séparés), par l'apport d'une part d'instruments ou de musiques traditionnels et d'autre part, par l'apport d'instruments ou de musiques modernes. Ce métissage peut aussi être la conjonction de plusieurs apports traditionnels d'horizons lointains les uns des autres. Il peut enfin résulté d'un nouvel aménagement de pratiques ou instrumentations anciennes à partir d'une création ex-nihilo.

La world music[modifier]

Article détaillé : World music.

La musique celtique[modifier]

Article détaillé : Musique celtique.